|
|
1907 |
:Les affaires c’est notre
affaire |
|
|
|
|
La Chambre de commerce de Montréal ouvre l’École
des Hautes Études Commerciales. L’École,
première du genre au Canada, se donne comme
mandat d’intégrer les Canadiens français
au monde « du commerce, de l’industrie
et de la finance ». Son inauguration officielle
a lieu dans l’édifice qu’elle a
fait construire rue Viger, et qui abrite aujourd’hui
les Archives nationales du Québec à Montréal.
Affiliées à l’Université de
Montréal à partir de 1915, les HEC fonderont
le premier musée industriel canadien et innoveront
en lançant dès 1917 le premier programme
d’éducation permanente adressé aux
adultes.
|
|
|
|
1911 |
: L’Ève de
l’enseignement supérieur |
|
|
|
|
L’Université décerne
pour la première fois un diplôme à une
femme. Marie Gérin-Lajoie obtient un baccalauréat ès
arts, en se classant au premier rang de la province,
et elle devient du même coup la première
bachelière canadienne-française. Elle
sera bientôt suivie par Flora Abergson, première
femme à obtenir un diplôme aux cycles
supérieurs (1921), et par Marthe Pelland, première
diplômée de la Faculté de médecine.
Fille d’une pionnière du mouvement féministe
au Québec, Marie Gérin-Lajoie poursuivra
l’œuvre de sa mère, en mettant sur
pied des cours du soir pour jeunes filles.
|
|
|
|
Sources des capsules historiques: Forum,
Division des archives de l’UdeM, L’Université de Montréal.
La quête du savoir de Hélène-Andrée
Bizier (Libre Expression, 1993), Service des archives de l’École
polytechnique, archives de l'Institut Notre-Dame du Bon-Conseil
de Montréal.
|