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1878 |
: Dépendante et dispersée |
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En dépit
des protestations de l’évêque de Montréal,
Mgr Ignace Bourget, ardent défenseur d’une université montréalaise
autonome, l’Université Laval de Québec
ouvre une succursale dans la métropole avec la bénédiction
de Rome. L’établissement sous tutelle accueille
alors 86 étudiants et compte trois facultés :
théologie, droit et médecine, qui logent respectivement
au Grand Séminaire de Montréal, au Cabinet de
lecture des Sulpiciens et au château Ramezay. Si elle
n’en porte pas encore le nom, l’Université de
Montréal vient néanmoins de voir le jour. |
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1887 |
: L’ancêtre des
cégeps |
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Pour contrer les
disparités qui existent dans les programmes des collèges
classiques, l’Université met sur pied une quatrième
faculté, sorte de collège universitaire, qui
offre un enseignement préparatoire visant à harmoniser
la formation des étudiants nouvellement inscrits. Abolie
en 1920 et restaurée en 1927, la Faculté des
arts, qu’on appelait la « faculté des collèges »,
maintiendra ses activités jusqu’en 1972, cinq
ans après la création des collèges d’enseignement
général et professionnel mieux connus sous l’acronyme
de cégeps. |
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Sources des capsules historiques: Forum,
Division des archives de l’UdeM, L’Université de Montréal.
La quête du savoir de Hélène-Andrée
Bizier (Libre Expression, 1993), Service des archives de l’École
polytechnique, archives de l'Institut Notre-Dame du Bon-Conseil
de Montréal.
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