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Jean-Pierre
Wallot (1935 – )
Jean-Pierre Wallot
amorce sa carrière à l’Université de Montréal
comme chargé d’enseignement (1961-1965) et professeur
adjoint (1965-1966) avant d’accéder à un poste
d’historien au Musée national à Ottawa (1966-1969).
Il enseigne par la suite à l’Université de Toronto
(1969-1971) et à l’Université Sir George Williams
(1971-1973), puis revient en 1973 à l’Université
de Montréal comme professeur titulaire au Département
d’histoire.
Directeur du Département d’histoire (1974-1975), puis
vice-doyen à la recherche de la Faculté des arts et
des sciences (1975-1982), il termine sa carrière à l’Université
de Montréal comme vice-recteur aux études (1982-1985).
Successeur de Maurice Séguin comme chef de file de l’école
néo-nationaliste et pionnier de l’interdisciplinarité
de par ses études avec l’économiste Gilles Paquet,
Jean-Pierre Wallot aura participé à tous les grands
débats historiographiques des années 1960 et 1970.
Débute alors pour lui une nouvelle carrière comme archiviste
national du Canada qui durera 15 ans. Durant ce mandat, Jean-Pierre
Wallot s’attaque à la révision de la Loi sur les
archives, supervise le déménagement des fonds dans le
nouveau centre des archives à Gatineau et préside, de
1992 à 1996, le Conseil international des archives. Malgré
ses lourdes tâches administratives, il poursuit sans relâche
ses recherches sur l’histoire de la socioéconomie québécoise.
Jean-Pierre Wallot est actuellement professeur associé aux
universités de Montréal et d’Ottawa et dirige
le Centre de recherche en civilisation canadienne-française
de cette dernière institution. Pour la grande valeur de ses
travaux scientifiques, il a été élu à
la Société royale du Canada (1978) et a reçu
la médaille Tyrell (1982).
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