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Madeleine
Sauvé (1924- )
Madeleine Sauvé,
s'oriente très tôt vers la carrière d'enseignement.
Elle en prend les moyens: B.A. (1954), Licence en Pédagogie
(Institut pédagogique CND, 1956), M.A. sciences religieuses
(1959). Tout en consacrant une partie importante de ses énergies
à l'enseignement préuniversitaire, elle poursuit des
études en vue du doctorat (Institut supérieur de la
Faculté de théologie; elle y obtient un Ph.D. (1962)
après soutenance de sa thèse: La femme dans la Bible.
Sa destinée. L'Institut supérieur retient ses services.
À mi-temps d'abord, puis à temps plein, à titre
de professeure assistant. Madeleine poursuit sa carrière comme
professeure agrégée à la Faculté de théologie
(1967). Grâce à une sabbatique, prolongée d'un
an (1969-1971), Madeleine parfait sa formation en théologie
et en philosophie du langage à la Sorbonne et à l'Institut
catholique de Paris, puis elle regagne son poste à Montréal.
Le secrétariat général (1972), à la recherche
d'une personne pour le poste de grammairienne de l'établissement
sollicite madame Sauvé et lui confie le poste, qu'elle accepte
pour une année à demi-temps. En 1974, Madeleine Sauvé
fait le grand saut: elle abandonne son poste de professeure à
la Faculté et consacre la totalité de son temps à
la fonction de grammairienne. Elle multiplie les conseils, formule
des recommandations et surtout met au point une formule percutante
: "Les observations grammaticale et terminologiques" dont
les effets bénéfiques se font sentir sur la qualité
des textes officiels de l'établissement. Grammairienne de grand
talent, Madeleine Sauvé a exercé – et exerce encore
– une influence considérable sur l’ « écrit
» officiel de l'établissement.
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