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Édouard
Pagé (1909-2008)
Après des
études appropriées, Édouard Pagé s'inscrit
à l'Institut agricole d'Oka où il obtient un diplôme
en agronomie. Boursier de l'Institut, il entreprend et mène
à bien des études de doctorat, à l'Université
de Cornell, puis il revient à Oka pour y enclencher une carrière
professorale. Il doit cependant, à cause de la priorité
accordée à la recherche en temps de guerre, se joindre
à l'Institut Banting de Toronto. Ses travaux attirent l'attention
du professeur Roger Gaudry qui le recrute pour le Département
de biochimie de la Faculté de médecine de l'Université
Laval. L'Université de Montréal recrute (juin 1955)
Édouard Pagé pour son Département de biologie
(section zoologie) et lui confie l'enseignement de la biochimie. En
1961, il accepte le poste de doyen de la Faculté tout en restant
attaché au Département des sciences biologiques.
Au début des années 60, Édouard Pagé,
conscient que certains travaux de recherche ont grand avantage à
être effectués "sur le terrain", joue un rôle
déterminant dans les démarches qui ont conduit à
la création (1962), à l'aménagement et au fonctionnement
de la station de biologie à St-Hippolyte. Il s'y rendra, fréquemment,
et en toute saison, tout particulièrement en hiver pour y baliser,
en skis, les pistes utilisées par les chercheurs.
En 1964, il abandonne ses responsabilités administratives pour
retourner à son enseignement et à son laboratoire, décision
qui comble d'aise ses étudiants. Au moment où Édouard
Pagé s'apprête à prendre sa retraite, l'Université
fait appel à son expertise et lui confie le mandat de faire
rapport sur les activités de l'établissement en matière
d'environnement. Tout au long de sa remarquable carrière, Édouard
Pagé n'a eu de cesse de participer au développement
de l'Université. Il mérite les hommages qui lui sont
rendus.
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