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Benoît
Lacroix, o.p. (1915- )
À la fin
de son cours classique au collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière
(1936), Benoît Lacroix entre chez les Dominicains et poursuit
des études en philosophie et en théologie à leur
Collège d'Ottawa (1937-1943), puis obtient une licence (1944)
et un Ph.D. en sciences médiévales (1951) au Pontifical
Institute of Mediaeval Studies de Toronto. Après un séjour
à l'École des Hautes Études et à l'École
des Chartes de Paris (1952-1953), on le retrouve à l'Institut
d'études médiévales alors relié à
la Faculté de philosophie de l'Université de Montréal
où il enseigne de 1945 à 1985, tout en y assumant des
responsabilités administratives à titre de directeur
de l'Institut (1963-1969).
Il entreprend l'édition critique des Oeuvres d'Hector de Saint-Denys
Garneau à son retour de Paris et mettra plus tard de 'avant,
en compagnie de collègues, l'édition critique de l'œuvre
de Lionel Groulx. Après avoir enseigné au Japon, à
l'Université de Kyoto (1961) et au Rwanda (1965-1966), il occupe
la Chaire de civilisation québécoise à l'Université
de Caen, France (1973-1976). Entre temps, il avait créé
le Centre d'études des religions populaires (1967) et sera
invité à travailler à l'Institut québécois
de recherche sur la culture sont il est membre fondateur (1979).
Historien, philosophe, théologien, essayiste, conteur, poète,
auteur d'une cinquantaine d'ouvrage, et d'articles en nombre incalculable,
il est recherché à titre d'observateur de l'Église
et de la société québécoises par la presse
écrite, la radio et la télévision. Les honneurs
et les reconnaissances lui arrivent de toutes parts; mentionnons la
Société royale (1971), le Prix du Québec Léon-Gérin
(1981), un doctorat honorifique en théologie de l'Université
de Sherbrooke (1990), l'Ordre du Canada (officier, 1985) et l'Ordre
national du Québec (chevalier, 1991, grand officier, 1996).
Homme de recherche, homme d'Église et homme de cœur, Benoît
Lacroix continue de rayonner et d'influencer son milieu.
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