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Jean
O. Gratton (1920-1990)
Jean Gratton, disposant
d'un B.A. (1944) après des études au Collège
Ste-Marie, s'inscrit à l'École Polytechnique où
il obtient un B.Sc. en 1949. Après avoir œuvré
dans l'entreprise privée, il se joint au personnel professionnel
de l'Université (1956) à titre de directeur du Service
des bâtiments et terrains. À ce titre, il participe à
l'élaboration d'un plan d'aménagement du campus et s'implique,
avec le concours d'urbanistes, d'architectes et d'ingénieurs,
dans la réalisation des divers projets requis par l'augmentation
rapide de la population étudiante et par le développement
de la recherche. Qu'il suffise de mentionner ici les pavillons Maximilien-Caron,
Lionel-Groulx, Marie-Victorin, le Laboratoire René-J.-A.-Lévesque,
le CEPSUM, la Station de biologie de St-Hippolyte et l'Observatoire
astronomique du Mont Mégantic.
La compétence professionnelle de Jean Gratton, qu'il complétait
par son grand talent de négociateur, a permis à l'Université
de marquer des points importants, tout particulièrement lors
des échanges avec la Communauté urbaine de Montréal
qui ont conduit à l'aménagement de deux stations de
métro sur la campus même. Membre de la National Association
of Physical Plan Administrators of Universities and Colleges, Jean
Gratton y a dignement représenté l'Université
de Montréal et rapporté de la fréquentation des
organismes professionnels une connaissance précieuse des méthodes
les plus couramment utilisées. Disponible, d'abord facile et
toujours prêt à écouter ses interlocuteurs, il
a joué un rôle important dans cette phase de la vie de
l'Université où tout était à bâtir.
Il fut en réalité un authentique "bâtisseur".
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