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Figure
de proue de la
recherche scientifique
au pays, il avait pour
devise:
«Être la voix
et non l'écho». |
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Guy
Dubreuil (1925 – )
Guy Dubreuil
a réalisé ses travaux de recherche dans trois
domaines principaux : les études ethniques, l’ethnopsychologie
et la psychiatrie transculturelle. Tout au long de sa carrière,
il explorera les interfaces de l’anthropologie avec
la géographie, la démographie, l’histoire
et la sociologie, d’une part, et avec la psychologie,
la psychiatrie et la psychanalyse, d’autre part.
En 1953, Guy Dubreuil fait paraître un premier article « L’immigration
et les groupes canadiens », prolongement de son mémoire de maîtrise
défendu en 1951 au Département de psychologie de l’Université de
Montréal. Après avoir suivi une formation d’anthropologue à l’Université Columbia,
il mène, à partir de l’été 1956, plusieurs
campagnes de recherches sur le terrain en Martinique.
En 1961, Guy Dubreuil fonde le Département d’anthropologie et, avec
Marcel Rioux, met sur pied en 1962 le Groupe anthropologique et sociologique
pour l’étude des communautés (GASPEC). Vers la fin des années
60, ses intérêts se déplacent dans le sens d’une réflexion
ethnographique fondamentale sur les conditions de formation de la société canadienne-française.
Un texte publié en 1976, sous le titre de « Culture, territoire
et aménagement. Aspects anthropologiques », conduit à son
achèvement l’oeuvre ethnographique que le chercheur a consacrée à l’étude
de la société québécoise.
Puis, Guy Dubreuil oriente de plus en plus explicitement ses recherches et son
enseignement du côté de la psychopathologie. Les articles qu’il écrit
au cours des années 70 avec le psychiatre Éric Wittkower contribuent
largement à consolider, sur les plans théorique et méthodologique,
la psychiatrie transculturelle qui forme aujourd’hui un domaine de spécialisation
au sein de la psychiatrie.
En 1982, le Groupe GIRAME (Groupe interuniversitaire de recherche en anthropologie
médicale et en ethnopsychiatrie), qu’il a co-fondé quelque
huit ans plus tôt, lance sa propre revue (Santé, Culture, Health).
C’est pour cette revue dirigée par lui depuis sa création
jusqu’au début des années 90 que Guy Dubreuil rédigera
ses derniers articles.
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