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Gaston
de Lamirande (1923- )
La formation qu'il
obtient au Collège Ste-Marie – qui lui a appris, selon
lui, à penser – conduit Gaston de Lamirande à
la Faculté des sciences où, sous la direction du professeur
Lucien Piché, il obtient successivement la M.Sc et le Ph.D.
(1949) en chimie. Des circonstances tout à fait fortuites l'amènent
alors à accepter le poste de chercheur que lui propose l'Institut
du Cancer de Montréal dont les protagonistes sont Louis-Charles
Simard et Antonio Cantero de l'Hôpital Notre-Dame. À
partir de ce moment, sa carrière est toute tracée. Ses
travaux sur la désoxyribonucléase donnent lieu à
de nombreuses publications parmi lesquelles il convient de souligner
une de ses toutes premières parue dans Science. La haute qualité
des travaux de Gaston de Lamirande lui attire d'importantes subventions
dont celles en provenance de l'Institut national du cancer du Canada.
Le doyen Bois, de la Faculté de médecine, désireux
de voir se développer la recherche en milieu hospitalier, confie
à Gaston de Lamirande, rattaché alors au Département
de biochimie, le poste de vice-doyen à la recherche. Il y exerce
pendant 8 ans une influence tout à fait remarquable. Puis,
c'est à titre de vice-doyen à la Faculté des
études supérieures qu'il continue (1983-1989) de promouvoir
le développement la recherche dans chacune des unités
de l'établissement.
Chercheur de renommé internationale, par ses travaux, et catalyseur
du développement de la recherche à la Faculté
de médecine, Gaston de Lamirande a joué un rôle
de tout premier plan à cette époque où l'Université
commençait à prendre sa juste place.
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