|
René
de Chantal (1923 – 1998)
En 1960, René
de Chantal obtient un doctorat de la Sorbonne. Sa thèse, Marcel
Proust, critique littéraire (PUM, 1967), devient un classique
de la critique proustienne et remporte le Grand Prix littéraire
de la Ville de Montréal ainsi que la médaille Broquette-Gouin
de l'Académie française.
Professeur à l'Université d'Ottawa de 1951 à
1962, René de Chantal est engagé par la suite comme
directeur du Département d'études françaises
à l'Université de Montréal. À cette époque,
il fonde la revue Études françaises. En 1967, après
un séjour d'un an à Ottawa, il revient à l'Université
de Montréal comme doyen de la Faculté des lettres. En
1971, il accepte le décanat de la nouvelle Faculté des
arts et des sciences, poste qu'il occupe jusqu'à sa nomination
comme vice-recteur aux études en 1975. À la fin de son
mandat, il quitte Montréal pour Paris où il sera jusqu’en
1983 attaché culturel avec rang de ministre à l'ambassade
du Canada.
De 1953 à 1963, René de Chantal tiendra la chronique
hebdomadaire « Défense et illustration de la langue française
» au journal Le Droit d'Ottawa, avant de participer à
Radio-Canada, de 1964 à 1968, aux émissions La langue
bien pendue et La parole est d'or.
En 1966, René de Chantal est élu membre de la Société
royale du Canada, dont il sera vice-président de 1976 à
1977 et le président l'année suivante. En 1967, il est
reçu à l'Académie canadienne-française
et nommé au Conseil international de la langue française;
il en occupera la vice-présidence quelques années plus
tard. Récipiendaire en 1976 d'un doctorat honorifique de l'Université
d'Ottawa, il est fait membre de l'Académie des sciences, belles-lettres
et arts de Rouen en 1980.
|